L’IMPLANTATION FINALE

De façon générale, diverses contraintes techniques et réglementaires opposables sur le site ont limité l’implantation.

Ce sont avant tout le respect d’une distance suffisante vis-à-vis des riverains, la volonté d’intégration du parc éolien dans le grand paysage, la prise en compte des enjeux naturalistes, le respect des contraintes techniques et la compatibilité avec les usages actuels du site qui ont déterminé le choix du projet final.

La variante 4, constituée de dix éoliennes pouvant culminer jusqu’à 200 mètres de haut et de 3 300 kW de puissance unitaire maximale, a été retenue du fait :

• du respect d’un éloignement de plus de 518 mètres de tout riverain ;
• de son intégration dans le paysage. Les éoliennes s’agencent, dans le paysage proche, le long des lignes de forces du paysage constituées par la ligne électrique haute-tension et des RD 41 et 13. A l’échelle du grand paysage, la diminution du nombre d’éoliennes (de 17 à 10) permet de limiter les superpositions visuelles ;
• du respect des recommandations des experts naturalistes
• d’un éloignement d’au moins une hauteur d’éolienne des RD 41 et 13 et de la ligne électrique ;
• du respect des usages agricoles actuels du site ;
• du respect des captages d’eau potables et de leurs périmètres de protection associés ;
• de l’implantation d’éoliennes sur les trois communes concernées par l’aire d’implantation possible ;
• Des accords des propriétaires et exploitants obtenus pour l’ensemble des parcelles concernées par l’implantation d’éoliennes. Cette implantation permet une répartition équitable des éoliennes entre les propriétaires fonciers et les exploitants.

LES VARIANTES ÉTUDIÉES

Quatre variantes principales ont été étudiées sur l’aire d’implantation possible définie sur le territoire des communes de Camps Saint-Mathurin Léobazel, Mercoeur et Sexcles. Ces variantes sont présentées ci-après, dans l’ordre chronologique de leur conception.

Variante 1

Au lancement du projet, une première variante d’implantation a été proposée. Ses principales caractéristiques sont détaillées dans le tableau suivant.

Cette première implantation prend en compte les principales contraintes techniques (éloignement de l’habitat, de la RD 41 ou de la ligne électrique) et optimise l’occupation de l’espace. Les éoliennes sont également positionnées, autant que possible, à proximité des chemins existants afin de limiter les créations de nouvelles pistes de desserte.

Variante 2

La variante 2 prend en compte :

• Les résultats de l’analyse des simulations visuelles depuis les plus proches habitations. Il apparaît ainsi que le scénario à 17 éoliennes (variante 1) offre une forte prégnance des éoliennes chez les plus proches riverains (Riouzals, Camps, Maisonneuve, etc.). Cet impact visuel est également perceptible depuis les axes de circulation à proximité (RD 41, RD 33 ou RD 136) et les villages à proximité ;
• Le foncier : EOLFI s’est attaché à assurer une juste répartition des éoliennes chez les propriétaires fonciers présents au sein de l’aire d’implantation possible ;
• Les contraintes techniques et aérodynamiques. En fonction des premiers résultats de l’analyse du vent, les espacements et l’orientation des éoliennes ont été revus afin d’optimiser la production électrique.

Variante 3

La variante 3 prend en compte :

• Les résultats de l’analyse des simulations visuelles depuis les plus proches habitations. Tout comme le scénario à 17 éoliennes, celui à 13 éoliennes offre une faible lisibilité du parc ;
• Les enjeux naturalistes et les résultats des expertises menées in situ :
• Les implantations d’éoliennes et les aménagements connexes (chemins d’accès) sont limités au niveau de la ZNIEFF ;
• Les nids de Ciracète Jean-le-Blanc identifiés à proximité ont été pris en compte et une zone tampon de 2 kilomètres autour de ces derniers a été appliquée. Les éoliennes évitent ainsi la zone tampon de 2 km autour d’un nid de Circaète situé à l’est de l’AIP.
• L’implication des trois communes concernées par l’aire d’implantation possible. Chacune des communes accueille ainsi des éoliennes.

Variante 4

La variante 4 découle directement de la variante précédente. La seule différence consiste en la suppression d’une éolienne (E7) afin de laisser une trouée au sein du parc permettant ainsi de de limiter l’effet barrière et de faciliter le passage des oiseaux entre les machines, en particulier lors des phénomènes migratoires.